Lancement du du Réseau Parlementaire pour la Promotion du Secteur Privé National (REPASEN) par les députés de la 14ème législature

Le 26 avril 2023, s’est tenue à l’Assemblée Nationale une journée de travail relative à la mise en place
du Réseau Parlementaire pour la Promotion du Secteur Privé National (REPASEN).
L’objectif de cette instance est de promouvoir une meilleure appropriation, par les acteurs nationaux,
des ressorts de l’économie, à travers une implication réellement opératoire dans les projets et les
marchés publics. Il s’agit de définir, à partir de l’Assemblée Nationale, une série de mesures propres
à renforcer le rôle du secteur privé national dans la création de richesses et d’emplois. A cet effet, le
REPASEN se veut l’instrument fédérateur pour mettre en place des actions en faveur des opérateurs
économiques sénégalais. L’utilité du Réseau est renforcée par l’exploitation future des hydrocarbures
qui constitue un tournant dans la construction de capacités domestiques.
Outre les députés membres du Réseau, la session a enregistré la participation de représentants du
CIS, du CNP, de la CNES, du CDES et des chambres de commerce. Des experts indépendants ainsi
que des administrations d’appui au secteur privé ont également pris part aux travaux.
Les allocutions d’ouverture ont été prononcées par MM. Pierre GOUDIABY, Président du CIS, Adama
LAM, Président de la CNES avant le mot de Mme Gnima GOUDIABY, Vice-Présidente de l’Assemblée
Nationale, initiatrice de la mise en place du REPASEN qui a exposé la vision des promoteurs du projet.
Globalement, les interventions des participants ont permis de noter une forte adhésion des
organisations du secteur privé à cette initiative qui participera de l’implication du Parlement aux efforts
de construction d’une souveraineté économique. Ces contributions ont également permis de constater
une forte aspiration des parlementaires à un accès plus important des acteurs nationaux aux marchés
publics par une préférence nationale. Les autres propositions ont porté sur les points tels que :
• La rationalisation du dialogue public-privé à travers une fréquence des échanges entre les
administrations et les opérateurs économiques ;
• L’identification des secteurs économiques à réserver aux nationaux sur la base du savoir-faire
national (BTP, numérique, alimentation, etc.) ;
• La mise en place d’un dispositif de transferts de technologies pour assurer l’apprentissage des
opérateurs sénégalais ;
• La levée des contraintes relatives au développement du contenu local, sachant que le Sénégal
ne semble pas encore prêt pour optimiser les pratiques y relatives

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